Ce mois-ci, j’ai l’immense plaisir de vous présenter le test d’un mythe arcade des années 80, Super Hang-On. Borne au design très typé, les couleurs vives des « side arts » mêlées aux courbes racées de cette borne lui attribuent un cachet dynamique et attirant au premier coup d’œil. Le guidon, doté d’une prise en main simple et efficace, sera rapidement votre seul allié pour défier les tracés étonnants des courses dispersées aux 4 coins du globe.

Il était une fois…

Super-Hang-On est un jeu d’arcade sorti en salle en 1987. Sega, créateur de cette perle vidéoludique, était en plein essor et imposait son classique Sega Outrun au sommet des rankings des salles obscures. Toutefois, en parallèle avec la célèbre licence automobile, Sega voulait proposer un hit équivalent sur deux roues. Le premier épisode de la série, Hang-On, était déjà un succès. Super Hang-On, a brillement repris le flambeau pour s’imposer comme un des jeux de moto les plus mythiques de l’histoire. Cette machine arborait les salles d’arcade, les fêtes foraines et les coins sombres des bistrots… À l’époque, une pièce de 20 francs belges était nécessaire afin d’accéder au menu des musiques et lancer son bolide.

Synopsys

Le jeu est donc très simple dans son évolution. Dès le début, vous êtes invités à sélectionner une musique, parmi 4 thèmes d’excellente qualité. La première restera dans la mémoire de nombreux amateurs du genre, Outride a crisis. Ensuite, vous avez le choix entre 4 niveaux de difficulté, symbolisés par le choix d’une course sur chaque continent. Chaque tracé est différent, les décors sont adaptés à la région et la difficulté est progressive, de beginner à expert, elle est répartie par continent, à savoir, Africa (Beginner), Asia (Junior), America (Senior) and Europe (Expert).
L’objectif est simple : atteindre les check points avant que le temps qui vous est imparti ne soit écoulé. Lorsque vous avez atteint tous les check points d’un circuit, la course est terminée et vous obtenez un classement, comparé à celui des autres joueurs, en fonction de votre temps total. Si vous avez réalisé une performance honorable, vous êtes invités à inscrire votre nom au High score ranking… Sensation toujours jouissive pour les consommateurs de ce type de jeux.

Game Play

Pour ce qui est de la prise en main et la sollicitation de vos réflexes, super Hang-On est remarquable dans son rendu de vitesse réaliste, le décor défile à vive allure et la moto s’adapte parfaitement à vos mouvements de guidon. Lorsque vous atteignez une certaine vitesse, le display de ce même guidon clignote, vous êtes dès lors dans la possibilité d’enclencher le turbo boost, en appuyant sur le petit bouton rouge, sous la poignée gauche. Néanmoins, cette maniabilité confortable n’enlève rien à la difficulté de ce jeu. En effet, Super Hang-On est un des jeux de moto les plus durs de l’époque et le terminer sans le moindre continu, reste une performance de spécialiste du genre. Cette difficulté accrue rend ce jeu addictif, mais peut aussi être rédhibitoire pour certains. Quoi qu’il en soit, le défi est au rendez-vous.

Evolution et influence

Le jeu a été adapté sur Sega Megadrive deux ans plus tard et a subi un lifting en 1995 pour la version Saturn Hang-On GP 96. D’autres machines ont également porté les couleurs de cette licence, tels que le Commodore 64, Amiga, Atari ST, etc. Les jeux de moto ont par la suite évolué et laissé place à quelques classiques du genre dont l’excellent Superbike TT ManX, de Sega également.

La conclusion SUBJECTIVE de Vega

Aujourd’hui, bien que techniquement dépassé, Super Hang-On est toujours aussi séduisant et immersif. Notre fibre de gamer nostalgique est immédiatement soumise à un flashback enivrant, nourri par le souvenir des thèmes musicaux, la vitesse de défilement des polygones et surtout cet ensemble de petites choses qui signent et symbolisent une époque où les jeux vidéo étaient encore à l’aube de leur adolescence, la fin des années 80…