Intro
Depuis peu, je suis abonné à nouveau au PSN+ ! Friand de jeux PSN et XBLA, me voilà avec une bonne excuse pour tester à moindre frais un tas de titres que Sony souhaite nous proposer au fil des mois. C’est comme ça que j’ai découvert « Outland», super titre, mélange improbable entre « Flashback » et « Ikaruga ». Ceux qui connaissent ces titres se demanderont comment on peut mêler un jeu d’aventures 2D et les paternes de boulettes multicolores des shmup japonais ? Je vais tenter d’y répondre dans cet article.
Synopsys
Dans Outland, on se retrouve dans un monde où lutte la pureté contre l’obscurité. Ces deux entités forment un équilibre instable qui risque de causer la fin du monde… Le héro héritera de la noble tâche de rétablir la situation. Au fil de son aventure, il apprendra à maitriser tant les pouvoirs de la pureté que ceux de l’obscurité, et ceci afin d’affronter toutes les épreuves et nombreux ennemis qui se dresseront face à lui. Si le scénario est des plus classiques, il est à noter qu’ici tout est réalisé avec énormément de poésie et qu’à l’instar d’un « Limbo », vous serez sans doute sous le charme des douceurs de ce titre.
Game Play
Le gameplay contraste assez fort avec ce qu’on voit à l’image. Si l’environnent est doux, joli, poétique et mélodieux, il est également agrémenté d’un gameplay pour hardcore gamers directement hérité des manics shooter japonais. Outre les quelques bestioles dont vous devrez venir à bout, votre principal soucis sera de vous déplacer et d’évoluer en esquivant les patterns de boulettes assassines. En adoptant la même logique que l’on retrouve dans le célèbre shmup « Ikaruga », votre personnage pourra switcher entre deux couleurs : « Bleu » qui symbolise la pureté et « Rouge » qui représente l’obscurité.
Explications :
Lorsque vous êtes en bleu : la boulette bleue ne vous tuent pas mais impossible pour vous de tuer des ennemis bleus.
Lorsque vous êtes en rouge : vous êtes invulnérables aux boulettes rouges mais vous ne pouvez pas toucher les ennemis rouges.
De plus, certains éléments de décors n’existent et n’apparaissent qu’une fois que vous êtes de la même couleur qu’eux.
Ces conditions posées, vous imaginez qu’il vous faudra switcher en permanence entre les couleurs et que le jeu prendra un malin plaisir à exiger de vous l’impossible.
Ce Gameplay qui en déroutera plus d’un s’avère fabuleux, et pad en main on prend un vrai plaisir à s’adonner à ce titre qui propose un réel challenge.
Chaque fin de niveau est agrémentée d’un boss ENORME pour lequel vous devrez non seulement réussir à éviter tous les assauts mais également comprendre la logique de fonctionnement, trouver les points faibles et parvenir à le tuer.
Je vous avouerai que pour certains d’entre eux, j’ai hésité entre : Casser ma tv, casser ma manette, chercher un cheat code, supprimer le jeu. Le temps de se calmer, d’y revenir, de voir une vidéo youtube … et on finit par arriver à ses fins 🙂
Technique
Diaboliquement efficace, on retrouve ici un titre 2D magique avec une réalisation exceptionnelle. Les décors sont beaux, raffinés, les ombrages magnifiques, les boss de fin de niveau totalement dantesques. Absolument sous le charme du look de ce titre je trouve qu’Ubisoft nous propose là, un petit chef d’œuvre qui ne devrait laisser personne indifférent.
Inspirations et influences
Comme indiqué dans l’intro et répété de nombreuses fois, ce titre s’inspire de nombreux jeux. A vrai dire, il s’inspire de tellement de titres qu’il ne ressemble plus à aucun d’eux individuellement. On retrouve donc le style de jeux d’aventure de « Flashback » et des anciens « Prince of Persia » pour l’aspect « Plate-forme », la logique d’un « Ikaruga » pour la gestion des pouvoirs et les patterns de boulettes multicolores typiques des manics shooter japonais, la Poésie d’un « Patapon » et la finesse esthétique d’un « Limbo ».
Finalement, à part les ultra combos de King of Fighters, je ne vois pas ce qu’ils auraient pu ajouter de plus … 🙂
La conclusion SUBJECTIVE de ShortCuT
Dans cette période inondée de jeux fades et similaires, donc les gameplays sont de plus en plus assistés…Il est bon de tomber sur Outland qui propose un vrai challenge et parvient autant à vous frustrer qu’à vous stimuler comme les bons jeux hardcore d’antan, tout en apportant énormément de fraîcheur à l’écran. Ce titre et une vraie réussite et si comme moi, vous êtes curieux et que vous aimez ce genre de folie, je vous recommande de l’essayer dès que possible.
EVALUATION :
Maniabilité :4/5
Technique : 4/5
Originalité :5/5
Durée de vie :5/5
Scénario :3/5
Note : 4.2/5
Vraiment un super jeu, d’une difficulté parfaitement gérée, à chaque fois que je démarre le jeu, je suis toujours aussi séduit et oubli par la qualité du titre !
L’idée de lumière et obscurité apporte au gameplay une profondeur intense !
En un mot comme en cent, le jeu est un MUST-HAVE !
Le pire c’est que sans le PSN+, je n’aurai jamais connu ce titre et je ne me serai jamais intéressé à lui.
Pareil ! c’est vraiment un GRAND jeu !
J’ai passé un excellent moment avec ce jeu sur le XBLA… jusqu’au boss final que je n’ai jamais réussi à vaincre. Même avec cette mini-frustration, je garde un excellent souvenir de mes parties sur Outland. Comme toi Shortcut, je trouve que c’est un excellent titre qui est parfait pour se changer les idées entre deux gros jeux.
Merci pour cette top review pour un jeu plutôt méconnu finalement… j’adore la comparaison avec Ikaruga… à tester very soon 😉