Hello à tous! Ce mardi, je vous invite à l’introspection dans Retro Virus. On a tous une série de jeux fétiches, nos indispensables, ceux que l’on recherche à tout prix, ceux avec lesquels il nous arrive même de jouer après les avoir (r)achetés! Je me pose donc la question aujourd’hui : Pourquoi j’aime Zelda 3 à ce point ? Pourquoi, moi, trentenaire actif et dynamique, je reste accroché à ce titre ? Psychanalyse….

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The Legend of Zelda : A Link to the Past est un de mes top jeux pour 5 raisons claires et objectives. Tout d’abord, en 1991, année de sa sortie, je l’ai choppé dès sa parution en version US. Dans une belle boite cartonnée, le contenu était balèze, les textes en V.O. poussaient à titller Shakespeare du bout de la langue et le prof d’anglais que j’allais devenir, s’est probablement inspiré du verbe de cette aventure!

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Graphiquement, ce jeu était une claque. Des mondes immenses, chaque détail est pensé, réfléchi, délicatement dessiné et subtilement mis en valeur par des effets d’ombres impeccables. A l’époque, la majorité des autres références telles que F-Zero ou Mario World basaient leur réussite visuelle sur des effets de zoom et autres subterfuges. Le rendu était déjà excellent mais dans Zelda 3, la barre est placée encore plus haut. Dès l’entame du jeu, vous sortez de votre petite maison et directement, les effets de pluie mettent tout le monde d’accord! Même si de nos jours, de beaux graphismes semblent évidents et inhérents à n’importe quel jeu, en 1991, un tel niveau visuel, c’était du luxe.

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Les musiques
Lorsque vous avez eu la chance de vivre cette aventure au jour le jour, et que vous avez été bercés par les mélodies  « Tolkienesques »  de cet opus, vous ne vous réveillez plus de la même oreille. Les musiques sont absolument colossales, elles ne font qu’un avec le jeu, lui donnent une identité et résonnent tel un classique de Howard Shore. La mélodie du combat contre Ganon, les musiques à l’intérieur des châteaux et le célébrissime thème d’ouverture sont cultes. Il ne se passe pas un mois depuis 1991, où les notes de cette symphonie ne viennent pas me donner ce petit sourire qui vient du coeur…

Le scénario et les mondes parallèles
A l’époque, les scénarios étaient moins développés que les meilleurs titres de maintenant. Le cinéma n’avait pas encore proposé les scriptes farfelus que l’on peut retrouver aujourd’hui, avec des films comme Matrix ou des séries telles que Fringe. Néanmoins, Zelda 3 base son concept sur une idée magistrale, elle-même liée au scénario : Link, le héro, doit voyager entre deux mondes parallèles afin de mener sa quête à bien. Ces deux mondes sont identiques mais opposés. L’un étant la version pacifique du royaume d’Hyrule, l’autre sa version ténébreuse. Selon moi, cette idée est la meilleure de l’histoire vidéoludique. Non seulement elle est subtile, mais elle est également interprétée de mains de maître par Miyamoto et son équipe.

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La fin du jeu et la sensation du travail bien fait.
Il ne se fait pas une année au cours de laquelle, je ne refasse pas ce jeu. L’évolution du personnage, les quêtes et les énigmes sont si bien pensées que c’est à chaque fois un émerveillement de revivre ces sensations. De plus, le dénouement final, la victoire face au vilain Ganon et voir Link porter la Triforce à bout de bras est un accomplissement en soi. N’oubliez pas de faire un voeux à la fin de votre aventure, car ça aussi, ça fait partie de l’ultime récompense.

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