Si je me décide aujourd’hui à vous parler un peu de poker, c’est que j’ai découvert récemment que pas mal de membres sur le site portaient un intérêt pour les jeux de cartes. Figurez-vous que j’ai découvert ce jeu sur Xbox 360 et ce fut le début d’une longue histoire avec ce jeu stratégique souvent mal perçu. Laissez-moi vous la conter 🙂
Texas hold’em Poker
Tout le monde connaît la variante classique du poker « Five cards draw » qu’on retrouve dans les westerns où l’on s’affronte à coup de cartes planquées sous la manche… Pas de ça ici, le « Poker Texas Holdem » propose un jeu bien plus intéressant et stratégique. Chaque joueur évolue avec deux cartes privatives en main et cinq cartes communes visibles sur la table, qui se dévoileront tour à tour en 3 phases. Avec ces sept cartes, le joueur devra faire la meilleure combinaison de cinq cartes possible en utilisant ses cartes privatives ou non. En gros, il vous faudra « uniquement » deviner les deux cartes de vos adversaires. En connaissant vos cartes privatives, les cartes communes et le style de cartes avec lesquelles vos adversaires entrent en jeu, les déductions deviennent mathématiques. À l’aide de mises millimétrées et en analysant les réactions de vos opposants, vous pourrez tester vos théories à leur égard. Le bluff et la chance viendront s’en mêler pour pimenter un peu le tout.
Vous trouverez des explications détaillées sur de nombreux sites tels que partypoker.fr/how_to_play.html
So 2006…
C’est avec Patrick Bruel et la Xbox 360 (oui vous avez bien lu) que la déferlante Poker fait irruption dans ma petite vie en 2006. Des émissions de télé animées par lui-même, qui s’avère être un grand champion, passent des finales de tournois WPT aux Etats-Unis et, avec mon colocataire, on a vite eu l’envie de tester ce jeu excitant. Les premières parties hésitantes se faisaient avec un copion pour retenir les combinaisons de cartes… et quelques mois plus tard, c’est avec des guides stratégiques et des calculs de probabilités qu’on passait notre temps. On pouvait discuter des heures durant dans un langage incompréhensible du commun des mortels sur nos théories, parfois totalement fumistes, sur la façon d’appréhender ce jeu. On dit du poker qu’il faut 5 minutes pour en apprendre les règles et une vie pour le maîtriser. C’est totalement vrai et j’ai finalement décroché, faute de temps et aussi car je n’étais pas aussi doué que ça, mais pour la petite histoire, mon colocataire de l’époque vit maintenant de cette passion sous le soleil thaïlandais.
De la Xbox aux rooms de poker internationales
Mon histoire d’amour avec le poker commença avec le très modeste jeu « Texas Hold’em Poker » sur Xbox 360 qui ne coûtait que 400MSPoint et permettait de s’adonner à la discipline dans des conditions plus vraies que nature, aidé par la webcam et le microphone. J’ignore si les serveurs sont toujours aussi peuplés qu’initialement, mais c’était un véritable plaisir que de faire évoluer son portemonnaie virtuel sur le Xbox Live. De temps en temps, Microsoft remettait les compteurs à zéro pour que chacun puisse avoir sa chance de briller sur le haut du tableau. Le manque d’ambition et de challenge de ce jeu nous aura poussés à vite partir sur PC où tout est décuplé. Les rooms pour jouer sont nombreuses, il y a des tournois en permanence et enfin on peut miser de l’argent. Je sais qu’à la lecture de ce dernier mot, les poils de certains risquent de s’hérisser, mais il faut bien avouer qu’une partie de poker avec une mise, aussi minime soit-elle, rajoute le piment qui fait toute la différence. L’excitation procurée est carrément démesurée, et je me suis par exemple retrouvé à faire de la tachycardie en attendant qu’on dévoile les cartes pour un tournoi où je n’avais engagé qu’un seul dollar (0.60 € à l’époque). Loin de moi l’idée d’inciter qui que ce soit à flamber son argent de façon irraisonnable sur ce jeu, car les conséquences peuvent être dramatiques. De notre côté, on a commencé avec « Poker Strategy » qui vous fournit 50$ pour débuter dans le poker et vous explique la notion bien utile de « gestion de bankroll », une technique permettant de toujours ajuster ses mises en fonction de son « compte de poker ». Il y a des gens très raisonnables au poker, ce sont même ceux-là qui parviennent à perdurer. Si vous vous lancez, je vous invite à avoir cette optique. 🙂
Jouer au poker n’est pas sale
Le poker est un jeu très riche, très drôle, palpitant et intelligent. Que vous y jouiez sur console, sur Facebook, sur PC ou encore mieux avec des cartes en main, je vous assure que vous passerez un bon moment. L’image négative véhiculée par les films qui le font passer pour un jeu de hasard déraisonné où l’on engage un an de salaire sur un « coup de poker » avec de l’argent reçu de prêteurs sur gage avec qui il vaut mieux ne jamais faire affaire, est tout de même très éloignée de la réalité. Si les dérives existent, vous évoluerez surtout dans un jeu mettant vos sens et votre intellect à l’épreuve pour gagner. De mon côté, je n’y joue plus aussi frénétiquement qu’au début mais quand l’occasion se présente, je prends toujours plaisir à refaire une partie seul ou avec des amis.
N’hésitez pas à nous faire partager votre expérience, à poser vos questions et à nous donner votre avis sur ce type d’article un peu plus personnel.
ShortCuT
Ma première fois au Poker date de l’époque des banc de l’école. Dans les années 90, les écoles ont connu une très longue période de grève intenses, obligés d’être « stationnés » dans une salle d’étude pleine à craquer. Nous étions livrés à nous même et au fur et à mesure, j’ai découvert cette discipline, mais pas du « Hold’em » mais comme je l’ai toujours appelé le « Poker à 5 cartes » comme dans les western.
Ensuite total blackout pendant plus de 15 ans et j’ai retouché au Poker en 2009 par l’initiative d’anciens amis.
Depuis je tente d’y jouer assez souvent et depuis l’année dernière, j’ai pris le jeu de Poker de la 360 (Full House Poker) et je m’y amuse comme un petit fou… bien sur je suis pas très bon, mais j’ai pas mal de chance donc ça équilibre un peu le tout !
Mais je n’ai pas envie de passer la barre psychologique de jouer de l’argent, c’est un cap trop difficile à mes yeux et j’ai peur de perdre tout amusement dans le jeu…
Moi aussi je jouais au poker oldschool à l’école très jeune, c’était drôle. Le holdem apporte un énorme plus de part sa stratégie. Pour la petite info, j’aime bien aussi l’Omaha Hi/Low qui rend le jeu encore plus complexe. J’ai même tenteé le H.O.R.S.E ou au cours de la partie on alterne les variantes (Holdem,Omaha,Raw,Stud,Stud 8)
Un jour on aura peut être l’occasion d’y jouer
J’y joue encore de temps en temps en ligne dans des parties à micro-stakes (0.05$/0.10$) ou des petits tournois permanents « Sit & Go Turbo » à 0.10$ limités à 360 joueurs, dont j’ai déjà remporté quelques « instances ».
Comme tu le dis, entre jouer « pour rire » et jouer pour de l’argent, même la plus petite somme, il y a un monde de différence, le tout étant de savoir où se situent ses propres limites et jouer en fonction de ses moyens et de son niveau. Quel est l’intérêt d’aller hypothéquer sa maison, prostituer sa femme et vendre un rein à la mafia des organes pour jouer des parties à 1500$ de buy-in et se faire sortir en 20 minutes par des joueurs bien trop forts et expérimentés?
Faudra qu’on s’organise une fois une « Be-Games Poker Party » 😀
Oui, je ne joue finalement jamais pour rien car si c’est pour que chacun fasse all in à chaque tour, autant jouer à pile ou face