Notre expérience à la Gamescom 2012 n’a pas fini de vous livrer tous ses secrets. Une de mes meilleures surprises s’avère concerner une licence de jeu de combat que je ne connais pas trop : Dead or Alive. Le fan de jeux de combat que je suis s’est arrêté depuis longtemps sur les classiques de la 2D ou sur Virtua Fighter pour l’orientation 3D. Lassé de Tekken et pas encore séduit par DOA, que je trouvais trop feu follet, j’ai été décoiffé par cette preview et pad en main, force est d’admettre que mes références viennent d’être bousculées par ce blockbuster de la baston.

I’m a Belgian Bloggeur in Cologne…

Je déambule dans les stands de la Koelnmesse et au loin, j’aperçois une Babe à l’allure insubordonnée. Pas de photo, pas de collaboration avec la presse, juste là pour filer des flyers aux fans à l’oeil observateur… Derrière cette playmate rétive, le stand de Dead or Alive 5 et ses combattantes aussi célèbres pour leur art martial que pour leur plastique, m’attire. Il est 18h36, les jambes sont lourdes, mes rétines imbibées de pixels, quoi de mieux pour finir la journée qu’un jeu de baston bien en chair ?
Et là, je m’empare du pad puis, surprise! Deux personnages de ma licence fétiche Virtua Fighter sont jouables. On n’est pas encore dans un cross-over mais cela y ressemble. Akira Yuki et Sarah Bryant se sont invités à la fête. D’autres personnages connus de la licence sont dispos, je commence par Kasumi. Tous les combattants ne sont pas encore disponibles mais déjà, l’embarras du choix se fait sentir et je les convoite tous.

La prise en main

Immédiatement, le personnage répond à mes injonctions digitales, le mouvement est souple et maîtrisé. Oubliées ses sensations de jeu bourrin où je pousse sur tous les boutons et où les coups partent pour me satisfaire sans vraiment que je comprenne ce qui m’arrive. Les enchainements sont logiques et beaux, les contres sont intuitifs et les combos sont le fruit de manipulations calculées et synchronisées. Cela bouge bien, je remporte mon premier match contre la belle Tina mais j’y ai laissé un round. Je suis emballé. Au deuxième match, je suis opposé à mademoiselle Sarah, la sœur de mon alter ego sur VF. Le niveau s’intensifie, je remporte un round grâce à un enchainement deviné qui passe facilement. Les deux rounds suivants sont moins glorieux. L’IA de mon adversaire a saisi mon « running hit » et me contre systématiquement. Je manque d’expérience, je ne parviens pas à attaquer et je déguste. J’ai beau essayer mais la solution ultime du « je bourre sur tous les boutons » ne marche pas. Dead or Alive 5 s’annonce technique, dur, punchy, varié et focalisé sur un excellent équilibre entre défense et attaque. Bref, de la technique au profit d’un super dynamisme, I like it! La collaboration avec Sega et ses special guests va fédérer une nouvelle communauté de gamers exigeants et braqués technique, cela promet.

Graphiquement c’est beau ou c’est beau ?

En fait, graphiquement, c’est très beau. En juin, je me suis extasié devant Virtua Fighter Final Showdown, en août, j’ai compris ce qu’un jeu de combat doit nous offrir en termes de technologie. Les textures sont lisses, les détails fourmillent, les décors interactifs sont immersifs à souhait et les personnages sont on ne peut plus sexy. Vous l’aurez compris, les combattantes ont un charme ravageur, mais leurs homologues masculins aussi ont droit à ce niveau de « beau gosse-titude »!  Les looks sont originaux, différents et totalement en accord avec les styles de combat. Le processus d’identification fonctionnera pour tout le monde, il y en aura pour tous les goûts.

Emballé de chez emballé!

Les qualités de ce titre s’annoncent nombreuses et omniprésentes. La technique, alliée à la technologie, à la violence de la beauté et aux multiples disciplines de combat laissent entrevoir un jeu de combat pour pad-fighters exigeants. Le 28 septembre, préparez vos kimonos, gants de boxe et lunettes de soleil car ça va chauffer dans l’antre de Dead or Alive 5. Stay tuned on be-games, le test suivra dans les règles de l’art, sans langue de bois…