Ce titre bien connu des gamers fauchés d’il y a une dizaine d’années revient dans une mouture payante et amélioré graphiquement. Quel plaisir de retrouver ce jeu qui avait su m’amuser de nombreuses soirées dans mon kot étudiant de l’époque. Mais en 2013, le concept fonctionne-t-il encore ?

Simulation de courses surréalistes

Difficile de faire un titre plus ambigu, mais il correspond assez bien à ce que représente Trackmania Stadium. Le jeu vous propose d’embarquer dans des bolides futuristes ressemblant étrangement aux voitures téléguidées Nykko de notre enfance. Les circuits déjantés vous en feront voir de toutes les couleurs dans un défi permanent aux lois de la gravité. Les plans inclinés, les sauts et les loopings seront nombreux pour tenter de vous empêcher de faire le meilleur chrono et bien que quatre touches suffisent à manier le bolide, la maniabilité se veut exigeante et ne pardonne pas la moindre erreur. Le mode online, impitoyable, vous rappellera (ou pas) à quel point vous êtes mauvais en vous emmenant sur des circuits, où le fait de finir ne serait-ce qu’un tour sera déjà une victoire en soi. Bref, c’est exactement le même jeu qu’il y a 10 ans, 10€ plus cher et en full HD.

Caisse à savon futuristes

Dans la partie solo, vous mesurerez votre talent sur 75 circuits divisés en 5 niveaux de difficultés représentés par des couleurs. Si les premiers niveaux sont relativement faciles, la difficulté monte crescendo et les chronos correspondant aux médailles d’or deviennent rapidement impossibles à réaliser. Il faudra donc apprendre le parcours, faire et refaire de nombreuses fois le circuit afin d’emprunter les meilleurs trajectoires possibles et aborder sauts et bosses correctement, car le moindre millimètre de travers aura de lourdes conséquences et vous fera dévier tout droit dans le décor…   Cette notion d’équilibre joue un rôle primordial dans le titre mais ne vous offusquez pas de passer la ligne d’arriver sur le dos, c’est totalement permis 🙂 A l’instar de « Rollcage » ou « Deatkartz », Trackmania comporte de nombreux loopings complets. Cette figure est vraiment amusante, d’autant plus que le jeu passe automatiquement en vue interne pour plus de sensations et de précision.

Étonnamment, je trouve le jeu bien plus maniable avec le clavier. J’ignore vraiment pour quelle raison ou si c’est plus une habitude personnelle, mais je ne parviens pas à faire les petits mouvements précis requis avec ma manette Xbox 360.

Ravalement de façade et online au top

pVipmLe titre de Nadeo arbore un style graphique moderne et maîtrisé. Le rendu à l’image en 1920×1080 avec les filtres explose la rétine et, sans surprise, surpasse allègrement ce qui se fait sur les consoles de 7ème génération. Le jeu accuse tout de même son âge et les décors un peu vides manquent cruellement de détails. Sur mon PC portable, disposant d’une GTX 560m, j’ai eu un peu de mal à le faire tourner mais sur mon PC fixe (660Ti), il tourne à fond sans le moindre souci. Je n’ai pas noté de bug et j’ai surtout apprécié les chargements intermédiaires très rapides pour passer d’une course à l’autre. Le jeu est à l’image des souvenirs que j’en avais et ne m’a pas vraiment surpris.

trackmania-2-stadium-up

Le système de jeu en ligne est vraiment top et vous propose de vous regrouper avec des joueurs près de chez vous. Vous pouvez donc voir les classements régionaux, nationaux et mondiaux. Je trouve que c’est vraiment une bonne idée, en particulier parce qu’il est stimulant de parvenir à gravir les échelons dans des classements plus modestes. Il y a énormément de serveurs et la connexion est toujours très rapide. Chose amusante, le gestionnaire du serveur peut diffuser des mp3… C’est parfois sympa, souvent drôle et quelquefois horrible… Tout ça dépend évidemment de vos goûts en la matière.