Retour en 1990 sur un titre qui m’a particulièrement marqué : « Little Nemo – The Dream Master ». Plongeons au cœur du pays des rêves d’un petit garçon nommé Nemo (rien à voir avec le poisson clown sorti tout droit de chez Pixar que tous les enfants connaissent aujourd’hui). J’introduis la cartouche, j’allume la console, l’intro démarre et une petite larme de nostalgie apparaît au coin de mon œil droit… C’est parti !

Le dormeur doit se réveiller.

Il y a toute une pléiade de titres que j’ai adorés sur Nes et qui sont encore très bons de nos jours, Little Nemo – The Dream Master, fait partie de cette catégorie, un petit bijou qui s’avère encore fun à l’heure actuelle et ce malgré ses 22 ans d’âge.

Il s’agit d’un jeu de plates-formes sorti sur NES en 1990, adapté d’un dessin animé et d’une BD (ndlr : Little Nemo : Adventures In Slumberland) dans lequel vous incarnez Nemo, ce petit Yankee à l’imagination débordante qui vit de folles aventures lorsqu’il va se coucher. En effet, une fois dans les bras de Morphée, vous allez devoir traverser des niveaux, au nombre de 8, représentant à chaque fois un rêve et donc un environnement différent.  On évoluera de la forêt au monde des nuages en passant par le monde des jouets ou la maison de Nemo.

Il vous faudra cependant fouiller les niveaux de fond en comble afin de dénicher des clés qui, une fois en nombre suffisant, vous ouvriront la porte vers le monde suivant. Pour arriver à vos fins, vous allez être armé de… bonbons ! Et oui car le gamin utilisera ces petites friandises pour apprivoiser des animaux différents au cours de votre progression. Une fois gavé, l’animal s’endort en faisant des bulles par le nez et il ne reste plus qu’à sauter dessus pour le chevaucher (même si j’ai plus l’impression qu’il entre réellement dans la pauvre bête). Chaque animal possède sa propre jauge de vie (certains ont plus d’endurance que d’autres) et bien sur ses propres habilités. Vous utiliserez par exemple la taupe pour creuser dans le sol, l’abeille pour voler, la grenouille pour sauter plus haut, le lézard pour grimper au mur et bien d’autres encore.

Mooooorning Liiiiiive !!! (à crier dans un mégaphone).

Pour conclure l’histoire, il faudra rencontrer Camille, la fille de Morphée, qui vous remettra le sceptre magique baptisé « Morning Star » qui vous permettra de tirer des charges en maintenant le bouton à la manière d’un Megaman. Il ne vous restera plus alors qu’à traverser le monde des ténèbres et à affronter le roi des cauchemars et ses sbires.

La réalisation n’est pas sans rappeler un certain Ducktales avec ses sprites mignons et ses mondes colorés. La console a parfois du mal à suivre et on est parfois victime de légers ralentissements ou clignotements mais cela ne gâche en rien le plaisir de jeu et puis à cette époque, ça arrivait sur beaucoup de titres (si si, rappelez-vous !)

Wake up, Ne(m)o !

Un gameplay simple avec un bouton pour sauter et un autre pour lancer des bonbons, cette même touche permettra d’utiliser les pouvoirs des différentes bestioles rencontrées pendant l’épopée. Les musiques 8 bits sont un réel petit bonheur, je les adorais étant petit et honnêtement je les apprécie encore aujourd’hui.

La durée de vie est malheureusement super courte, une fois compris le principe, on fouille l’environnement assez rapidement et on progresse non sans difficulté à travers les différentes épreuves que le titre propose. Dans le temps, quand on payait la cartouche au prix fort ça pouvait être dérangeant mais aujourd’hui, c’est une de ces cartouches qu’on peut trouver à tout petit prix et qui amène 3 à 4 heures de plaisir.

J’ai d’ailleurs appris en écrivant ce test que Nemo était également un beat’m all sorti en arcade aussi en 1990, où le gamin armé du Morning Star évolue à la manière d’un Metal Slug et doit pulvériser tout ce qui passe à l’écran. C’est malin, maintenant, j’ai envie d’y jouer ! Peut être que j’en parlerai dans un prochain article sur be-games !

La conclusion de Stoney

Si vous n’avez pas eu l’occasion de vous essayer à Nemo sur Nes et que le genre vous plaît, je ne peux que vous conseiller de vous y attarder quelques instants. Il s’agit d’un excellent souvenir sur la 8 bit de Nintendo. Le titre de Capcom était prenant, réussi et très fun. Si vous avez fini et re-fini Ducktales, pourquoi ne pas tenter le pays des rêves avec celui-ci ? Cela devrait vous plaire et jouer probablement sur votre fibre nostalgique de retro-gamer. A bon entendeur…

Merci à Vega pour la correction.